lundi 27 avril 2009

à tous crins

A tous crins.
Ca passera.
Tu aurais pu trouver mieux, quand même. Mais tu es démuni. C’est vrai. On n’apaise pas toujours les tourments. Et c’est une torture quand tu ne peux rien faire. Tes mots sont usés, mais pas de larmes je t’en prie.

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Après notre discussion, l’impression qui dominait, c’est Prométhée enchaîné à trois pas de Paris. Des journées entières, des siècles immobiles, et toute l’éternité que peut être une soirée de spleen. C’est que tu dépéris du manque d’exaltation. Tu étouffes sans l’intense, tu veux le chant, tu veux la transe. Tu te vois vivre submergé dans une émotion incessante, cet élément que tu t’es choisi.

C’est pas ça. Je m’en fous, je tiens juste à vivre le beau quand il est tangible, quitte à le réaliser.

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Volontaire. Elle disait l’ardeur de ceux qui forcent l’insouciance. Tout est volonté. Elle joue la naïveté et ne se dévoile que par touches. Insoumise et lointaine, toujours. J’ai vu ses yeux perçants refuser la nuit tout autour, ses iris sombres qui n’aiment pas le noir.

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La poésie et toi ; c’est une armure qui te frapperait parfois. Et ta vie est bien un voyage incroyable, une lutte parfois, sans le choix des armes ni celui de l’arène.

C’est pas comme d’autres, leur cuir c’est du vent. Leurs principes, leurs mémoires, tous leurs souvenirs. Tout ça n’est pas toi. Tu es dans ce qui palpite à chaque instant sous ta peau.

2 commentaires:

Jigé a dit…

Salut ami français et merci du partage. C’est tout à fait par hasard, au gré de mes explorations des blogs, que j’ai atterri ici.

Intéressant ta façon de dire les choses, dis donc. Bravo! (Môa être plutôt philosophique).

NOTE. Mon blog parle de la connaissance de soi. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenu.

Alina a dit…

J'aime la façon dont vous écrivez! vous avez un blog intéressant.

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"Kunst ist schön, macht aber viel Arbeit", comme disait l'autre.

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