jeudi 6 novembre 2008

Eros/érosion

Des poèmes de pleine flamme, à ceux qui passent les antipodes bord à bord.
À flanc de falaises, dans les défilés, ils se sont fait deux, spectateurs de l’ocre qui subsiste
à l’éros,
son érosion.

Elle disait : « Je suis eau, je suis sang, suis à la fois l’ours et l’oiseau et je défile sur les fuseaux. Tous me donnent trois fois trois mille noms et j’ai peur d’en oublier, de ne pas répondre à l’appel. Malgré les charmes qu’on m’attribue, les dessins qu’on me fait. Nue. Je ne terminerai pas maîtresse d’un seul. Je suis aux foules. Je n’appartiens pas, j’apparais. »

Alors la barre fixe infiniment
dans ce que tu as de frustration des yeux.
Et ce je ne sais quoi de désir qui palpite dans nos voix.

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Paris, France
"Kunst ist schön, macht aber viel Arbeit", comme disait l'autre.

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