mercredi 12 novembre 2008

Un peu d'obscur entre elle et lui. Elle en lui, et l'inverse

Elle : J’aime quand ses cuisses enrobent les miennes, comme un vêtement épais. Quand le regard subsiste dans la moiteur, sa barbe courte dans ma nuque et ses mains, partout. Mon intuition et mon alcôve. Il n’y a plus personne, que nous, et je peux fondre dans mon cœur la chamade et la langueur.
(…)
Lui: Papier plume de soie sur ma moitié de moi, je m’évertue depuis ma source à comprendre pourquoi ma préférence va à la nuit, pour la rencontre ; J'attends. L'ultime. La seconde, le fragment avant le souffle coupé. Soutiens le rythme de notre chant. Entraîne-le; je veux le cri, j'y tiens, j’en suis au flot, et même, infime …

Tu sais, tout n’a pas à être douloureux. Il te manque si souvent la formule, et tu parais tellement grave...

Si tu voulais de mes silences, ils t'envelopperaient comme moi, tu n'as pas à avoir peur. En leurs creux j'entends que tu respires comme moi, toujours.

Rien n'y fait, tu sais bien, mutique tu m'effrayes, tu me fascines mais…
Je ne sais plus. La même musique, seulement-
Seulement dans ces silences quelque chose manque, quelqu'un. C’est l'histoire d'années passées, de sentiments, de cet émoi qui est né on ne sait comment


L’impression. J’ai cette impression que le temps passe plus vite qu’il ne devrait. Tu oublies ce que je t'ai promis avant même de l'avoir éprouvé. Tu as ma parole, je te le répète, moi je n'ai pas la tienne.

Cette chaleur, tu sais ça me rappelle cette sensation, la première, la notre, comme propulsée; Quand le vœu est si fort et qu'il se fait verbe, là le verbe se faisait chair, à nouveau.

Je devrais toujours te dire les choses quand vient le moment. Savoir reconnaître. Savoir discerner la racine, la source et l’origine. J’y viens.


C’est tout simple : si tu meurs, je te tue.

1 commentaire:

Gabrielle a dit…

J'aime ces paroles. Elles sont fortes. ET même si je n'aime pas la totalité de tes articles, celui là me parle beaucoup. Je ne te souhaite pas de continuer dans cette lancé, je te souhaite de faire mieux. Il faut toujours faire mieux..

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"Kunst ist schön, macht aber viel Arbeit", comme disait l'autre.

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