jeudi 6 novembre 2008

la vie sauve II

À moi la tienne

Repenser à ta manière de regretter tes larmes, de les laisser

comme en suspens,

et regarder ailleurs
toutes les larmes sont de trop
-pudeur-
toutes sont éperdues comme l’attente,
mais regarder ailleurs maintenant c’est inutile

la nuit, blanche
tu t’endors abysse le lendemain de la fougue, qui s’est déposée,
au creux de rien,
sans défense ni fièvre.

Ma crainte s’arrête là où commence l’insomnie, l’anamnèse…
je m’en souviens, je le découvre
la vie sauve, car la morsure peut être douce ;

à moi la tienne.

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Paris, France
"Kunst ist schön, macht aber viel Arbeit", comme disait l'autre.

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